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25 juin 2011

si vous me cherchez, je suis sûrement en train de manger du kinder avec du bon hardcore dans les oreilles,
en belgique.

voilà !






























(et oui, une photo de Gaga qui n'a absolument rien à voir avec la choucroute)

23 juin 2011


bon, et bien, comme d'habitude, mes petits gars de Skip the use ont bien assuré mardi soir pour le concert Ricard SA Live Music place Denfert-Rochereau.
forcément, c'était la fête de la musique, donc très grand rassemblement, donc trop loin de la scène, et donc l'ambiance Boule Noire m'a vachement manquée, tout le public qui communie, les paroles gueulées en chœur, la magie d'un concert en petit comité.

mais c'était quand même terriblement cool parce que, bon sang, Skip the use, c'est du tube, du tube, encore du tube et les types ont vraiment l'art de foutre le feu sur scène et dans ma tête et dans mon corps. that's a Bastard Song !

et donc, après avoir enflammé la place Denfert, mes petits gars postent le fameux clip de "Give me" sur leur page facebook.
et, rhaaaa, je peux écouter ce titre 100 fois, j'aurai 100 fois envie de danser. 

d'ailleurs, je m'éclate, là.




je reste complètement fan de leur premier clip, tout de même.
mais voilà, les mecs montent en puissance, Universal, tout le bazar,
c'est un peu inévitable quand on a ce talent, et le groupe mérite vraiment.



(j'aime un groupe français, putain).


merci les mecs !

19 juin 2011

























from yoannlemoine.com

Kowalski

pour une fois, je suis pas survoltée. pas de fatigue nerveuse.
j'écris, peinarde.

j'écoute primal scream, ceremony, fugazi, lady gaga, les foo fighters, woodkid en boucle. et tout ça fait un bien fou. woodkid me file la chair de poule. je me suis pris ma claque. j'aime woodkid. à mort. je crois que ma dernière claque, c'était glassJaw. et là, woodkid, my friends, woodkid ! (le post juste en-dessous).

ceremony + fugazi = lui.
c'est pas the prodigy, ni les eagles of death metal.
plus pointu, dirons-nous.
carrément plus pointu, en fait.
même si le prodge me rend ouf malade.
ceremony, quoi.

qu'est-ce que c'est chiant de toujours associer musiques et personnalités. lay gens. les nazes, les intéressants. je suis passée par deftones, cypress hill, insane clown possee, manu chao (oula, c'est loin ça), audiovent, etc. 
j'ai chialé sur hurts au trabendo. fin de l'histoire.

j'imagine que tout le monde fait ça.

anyway, c'est chouette d'être calme. je fais le tri, j'ai des tonnes de visuels à scanner, des photos, de la nourriture pour les yeux. j'ai cet ouragan, qui vaut ce qu'il vaut, pas grand chose, mais qui garde une trace de mon quotidien. accalmie.

tout va bien.


[LISTENING TO : Kowalski, from the album Vanishing Point - PRIMAL SCREAM]

18 juin 2011



choc visuel et auditif.
il va falloir que je m'en remette, à un moment donné.

9 juin 2011





























photos par Peter Lindbergh, ai-je besoin de le préciser ?
system of a down à bercy = excitation au maximum + trop de headbanging, nuque douloureuse = putain de nuit blanche. 05:18 du matin, j'ai la setlist qui tourne en boucle dans ma tête, mon week-end belge démarre bien. reptile au taquet. system of a down à bercy = concert grandiose, et shavo odadjian, oh my God.

et maintenant, à moi la Belgique !

3 juin 2011






































photo chopée je ne sais plus où, pas sur le site de Maïwenn Le Besco en tous cas.
ça me fait suer de pas mentionner le photographe, là... je retrouve le lien, asap.

mine, all mine ! my precious...

alors que l'ensemble de la blogosphère (celle que je lis, le reste, c'est de la merde, haha) propose des choses très modesques. 
look vintage pointu, ton sympa et prise de tête niveau zéro, chouettes nanas et fortes personnalités, jeunesse american apparel et expérimentations artistiques de qualité (je pense bien sûr à Adeline Rapon et Lady Moriarty - entre autres - quand j'écris ces lignes).
alors que The Killing Moon nous offre un peu plus chaque jour son malheureux squelette en pâture, gâche sa beauté et crée la polémique avec The Kooples.
que des marques comme Levi's collaborent avec des blogueuses "influentes" qui ne savent pas écrire plus d'une ligne, plus le temps passe, plus le vocabulaire trépasse (Kenza es-tu là ?).
tout ça et d'autres choses encore.

thehurricanediary m'accompagne lors de ces nuits blanches un peu trop récurrentes et bordel, je suis contente de venir calmer mes nerfs ici. enfin, "calmer". je me comprends.

il m'arrive un truc terrible. horrible. abomiffreux.
je ne retrouve plus mon blouson, mon amour, mon trésor, ma seconde peau, mon cuir Zara, vieux comme moi, pressions argent et couleur caramel fatigué. il m'empêche de dormir, l'enfoiré. je déroule mai, avril, je remonte jusqu'à mars dans ma tête, mon agenda et mon appareil photo sous les yeux, à l'affût du moindre indice qui pourrait me mettre sur la piste. oublié chez quelqu'un après tel déjeuner, au cinéma, perdu dans la rue, quelque part dans mon bordel, à tel endroit, ici, là ?, impossible de resituer la dernière fois que je l'ai porté, mis de côté qu'il était, beau temps, et place au petit dernier, noir, gros zips violents, cuir un peu pourri, mon cuir pas subtil de rockeuse de diamants, merde, pourquoi l'ai-je mis de côté, mon amour, comment ai-je pu, mon caramel, mon doux, ma seconde peau ?

repéré lors de cette lointaine pause déjeuner, entrée du Zara rue de Rennes, pas rue de Rennes angle face Fnac, rue de Rennes côté St Germain des Prés, je me souviens de tous ces Zara, je les ai bien arpentés.
Zara qui a su me pondre le cuir parfait, le cuir de ma vie, mon doux, mon beau.

je me souviens encore de mon stress, de cette course contre le temps, chaque minute plus précieuse que celle d'avant, en ce jour de printemps, quand j'avais les sous, plein de sous, ma sœur avec moi, aller/retour Châtelet Les Halles, Rivoli en speed, peur qu'un vendeur à la noix vende le seul et l'unique, on ne sait jamais, mais il m'attendait bien à Rivoli, sagement mis de côté par un responsable compétent, en Large, Large !, parce qu'à Paris, capitale de la mode, quand on a des épaules et une carrure de nageuse est-allemande, on est discriminées, complètement zappées, négligées, comme les grosses, on sue, on s'énerve, on râle, on se contorsionne pour enfiler une veste, on pourrait bosser au cirque. on galère.
et parce qu'à Paris, en boutique, il n'y a jamais plus d'un seul Large en rayon, un pauvre Large oublié, quand les Medium sont là par trois, par quatre, coups de fils entre magasins, je me souviens, passage en caisse, excitation, fébrilité, et je lâche tous ces euros, je craque, je m'en fous, c'est mon cuir, ma bataille.

si je ne le retrouve pas, je meurs.

et ce train, ce Vierzon-Paris, quelle idée d'aller à Vierzon, Bourges, fin fond du Cher, fin fond de la France, et ma course folle, le lundi matin première heure, Gare d'Austerlitz, en nage à l'arrivée, direction objets trouvés, "ça vous coûtera cher, 20 euros pour le récupérer", "Monsieur, écoutez, je vous donne son prix, rajoutez un zéro, un rein, n'importe quel organe pour le récupérer, prenez, servez-vous, je vous file mon deuxième rein, mes bras, prenez tout". (je suis marseillaise, un peu. j'adore en faire des tonnes).

il est bientôt 5 heures du matin, le texto destiné à l'ensemble de mon répertoire est déjà tapé, j'attends 8 heures pour l'envoyer, je l'enverrai même là, si je m'écoutais. 
se raisonner. ne pas réveiller les gens pour grapiller des indices, pour entendre la phrase rêvée, "ne panique pas, il est chez moi !". tout le monde ne comprendrait pas forcément. respirer.

j'ai deux pistes.

au secours.

sinon, c'est dingue, aujourd'hui j'étais à la terrasse d'un café dans une chouette rue, dans un beau quartier, soleil et café frappé, et j'ai zieuté toutes ces filles, toutes ces femmes, maje, sandro, vanessa bruno, birkenstock, bensimon, ray-ban, vuitton de la tête aux pieds, de la marque, du clean, propreté, pas un seul petit pet de travers, joli, soigné, tout raffiné, et ça ne m'a même pas excité. j'étais là, avec mon pauvre short en jeans h&m, je sais plus quel tee-shirt informe, et mes solaires à 4,99 euros, et bon sang, je kiffe mes fringues. il y a vraiment des fois, j'en ai rien à carrer de la sape. de leurs sapes. et j'aime bien être dans cet état d'esprit. j'ai essayé une monture Chanel, ceci dit. mais je ne me suis pas emballée plus de 12 minutes.

j'ai pas pensé à mon cuir aujourd'hui, parce que j'ai quitté la maison assez tôt, plutôt confiante, "il doit bien être quelque part, caché sous une autre veste, dans un sac à main voyage", et ce soir, horreur, malheur. je suis obsédée. je l'ai cherché. pas assez. j'ai arrêté pour me poser. demain, tête reposée.

c'est moi, ou je fais des rimes quand j'écris.

à l'aide.

à l'aaaiiide.