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28 avr. 2011

another meeting in Louvre






































L'Eau - Augustin PAJOU (1730 -1809)
provient du vestibule de l'hôtel de Voyer d'Argenson, 
dit aussi Chancellerie d'Orléans, 
qui s'élevait entre les rues de Valois et des Bons-Enfants, près du Palais Royal.
je sors d'un "marathon" 24 avril et je suis un peu fatiguée, alors aujourd'hui je lève un peu le pied et je prends le temps de lire ce nouveau livre sur les arméniens (par Yves Ternon).

je suis heureuse d'avoir fait la Veillée Commémorative du génocide (ce vendredi 23, organisée par la jeunesse arménienne, place de la République, avec Shaké Mouradian en concert), suite à la projection du film de Mathieu Zeitindjioglou à l'UGAB (Le fils du marchand d'olives). j'y ai rencontré un Alex, qui a l'air marrant et qui va me "parrainer".
et puis, il y a eu la manifestation du 24 avec S. (de mon cours du lundi soir), les drapeaux, les discours, la marche jusqu'à Komidas, les cris des jeunes "Justice ! Justice !". je suis heureuse d'avoir assisté à la Messe lundi, au cœur de Notre-Dame et ce fameux "Der Voghormia" qui, à chaque fois, me fait dresser les poils, et monter les larmes. je suis heureuse d'avoir vu les stèles du Collectif Van, d'avoir pris quelques autocollants sur le stand, d'en avoir déjà collé 2 dans Paris, mais quelle idiote, j'aurai dû leur demander un paquet, deux paquets, je voudrai en coller partout, je voudrai que les murs de la capitale hurlent que le négationnisme perpétue le crime, qu'il est la phase ultime du génocide. je voudrai que les gens sachent ce qu'il s'est passé en 1915 et qu'ils comprennent que ce négationnisme de la part du gouvernement turc ne peut plus durer.
dans deux jours, ce sera la Messe de Requiem en l'Église Apostolique Arménienne de ma banlieue. le 4 mai prochain, je serai bien évidemment devant le Sénat. 

j'ai d'autres choses à écrire, mais je suis fatiguée. je veux écrire sur le concert d'hier soir (Skip the Use à la Boule Noire, 47 degrés dans la salle), je veux (d)écrire comme je me sens bien sans lui, celui avec qui je suis restée plus d'un an et demi, je veux écrire sur ma famille, sur Azad. je crois que je vais finir par me faire tatouer, un de ces jours.

je reviens écrire tout ça très vite. parce qu'à présent, je me plonge dans ce livre, "Histoire d'un génocide".

24 avr. 2011


aujourd'hui, 24 avril. 
demain, le 4 mai 2011.
que cette date entre dans l'histoire.


22 avr. 2011

a meeting in Louvre


D'après Petrus-Paulus RUBENS
Anne d'Autriche (1601-1666), 
reine de France (épouse de Louis XIII, mère de Louis XIV)
Portrait dit autrefois de Marie-Anne de Hongrie ou d'Elisabeth de Bourbon. 
Copie d'un original perdu, peint vers 1620-1625 
et qui faisait peut-être pendant à un Louis XIII.

20 avr. 2011

son du jour, bonjour :




[No sleep, from the album Rolling Papers - WIZ KHALIFA]
en concert le 20 mai à La Maroquinerie et le lendemain au Bataclan...
il reste des places ?

...

 et merde...

19 avr. 2011





































17 avril 2009, il y a deux ans et deux jours, je me prenais une vraie bonne tarte dans la gueule. the prodge live pour la première fois au zénith. et "out of space" pour clôturer un show chaotique à souhait. j'ai tellement aimé que j'en ai redemandé : rock en seine, été 2009, rave géante, kiff intégral.


[LISTENING TO : Voodoo people, from the album Music for the jilted generation - THE PRODIGY]
(ET OUI, LE CLIP D'OUT OF SPACE EST JUSTE... WHAT THE EFF ?)

18 avr. 2011

16 AVRIL 2011

samedi 16 avril 2011, what a beautiful day, hey, hey !

il est 14 heures et quelques secondes lorsque j'arrive au Studio 107 à la Plaine Saint-Denis en compagnie de deux futurs figurants (descendus du même bus). il y a déjà un peu de monde à l'entrée du plateau 5 et du coca.

il doit être quelque chose comme 16 heures lorsqu'on commence à se mettre en action (après beaucoup de discussions autour du groupe et du tournage à venir, de verres de coca, de clopes pour les clopeurs). arrivée sur le plateau, attention aux câbles, le réal' se présente, le groupe est en place, Matbastard est sympa  comme tout avec nous, on occupe l'espace, je suis sur le côté gauche (face à la scène), action, "Give me" retentit, on danse !

et puis on danse, encore. des prises et des prises. il fait une chaleur  incroyable sous les projos, je porte un cuir sur la première prise, du coup, ce sera perfecto jusqu'au bout. on sue comme c'est pas permis. on se "fige", on danse, position initiale, on danse. Mat nous encourage, et de le voir gueuler, ça nous fout la patate, ça crie, je chante. des prises. des pauses verres d'eau (par 5, minimum). position de départ, on essaye différentes choses, on est très vite crevés mais heureux.  le "public" danse dans tous les sens, finalement, j'atterrirai devant ("ordre" du réal'), avec les autres filles "blousons noirs". jamais loin de ces filles que j'ai rencontrées, jeunes, adorables,  jolies, lookées. je danse et gueule, non stop. je sue mais je m'en fous. nos rouges à lèvres se barrent en couilles, on s'en fout. le pantalon de T. craque. je dois avoir l'air d'une folle avec mes cheveux dans tous les sens. "we just want to feel good".

je ne compte  pas le nombre de prises, les faux départs. 
plans serrés aussi sur nos tronches, de la petite caméra braquée sur moi pour le making-of, je raconte ma vie, comme d'habitude, quand je vais me voir, mon Dieu quand je vais me voir...

et puis, il y a eu les ballons, la fumée, la boîte magique, le "défilé", la rockeuse, le blouson de Mat (ce mec sait vraiment se saper), les applaudissements, les mercis, quelques mots échangés avec le gratteux,  la fin de journée à 20 heures, 20 heures 30 ? dehors, à discuter encore, s'échanger facebook et téléphones,  pas envie de partir, on discute vite fait avec Jay et Lio du groupe, hop, petits autographes pour ma nièce (déjà fan), claquage de bises, "on se revoit la semaine prochaine à la Boule Noire", les gars sont simples et gentils comme les gens du Nord. 
retour vers le bus à gueuler (la Seine Saint-Denis était à nous), à raconter des conneries, le bus qui ne vient pas, "on retourne voir le groupe sur le plateau et on prétexte une fin de service ratp pour finir la soirée avec eux ?", M. and i, à faire les vraies filles en parlant de Mat et Jay (groupie un jour, groupie toujours).


soirée : j'arrive vers 21h30 heures chez S. pour les anniversaires des 2C. j'enfile leggings  en dentelle blanche, blouson sans manches en jean, tee-shirt et (mon fameux) lipstick rose. voilà, je me sens complètement eighties. et c'est parti pour 3 bonnes heures de... danse ! même pas mal aux pieds, la playlist 80's/90's est de toutes façons trop cool : jimmy eat world, pierre billon et sa "bamba triste", le bloodhound gang, madonna, et autres vieilleries funky. tout le monde dans le trip, avec en special guests, Mario et Luigi, le Génie d'Aladin, Pierre Billon et Cindy Lauper herself !

































j'échoue chez C., dodo, et thé Genmaïcha au réveil, dimanche.
sur le facebook de Skip The Use, des photos du tournage (avec ma pomme) sont déjà publiées.
merveilleux souvenirs de cette journée mémorable !
je suis tellement impatiente de voir le résultat final, maintenant. 
le rendez-vous est fixé pour mai. allez làààààà.







































(photo chopée sur leur facebook, comme d'hab')





































tournage du nouveau clip de Skip The Use et soirée années 80/90 : 
je reviens asap raconter cette folle journée, il fait trop beau pour bloguer !

quand même, je vais un peu chialer si je vois ma gueule à la tv, et puis, je risque aussi d'être dans le making-of !
rhan lala, mais Skip The Use, quoi ! allez lààààààà !

[LISTENING TO : SKIP THE USE... sans déconner !]

(j'ai la main gauche qui me gratte à mort quand j'écris ces quelques lignes... je ne sais plus... je vais toucher des thunes ?)
(la photo vient du facebook du groupe, classe !)



[LISTENING TO : City of angels, from the album Sing Sing Death House - THE DISTILLERS]

15 avr. 2011

EYEWTKAS, WTF IS THAT MTHRFCKRS ?



Everything You Ever Wanted To Know About Silence (2000) soit le premier effort de glassJAw, produit sous la houlette de Ross Robinson (à l’Indigo Ranch, Californie, studio connu pour avoir vu défiler Korn, les Blood Brothers, At the Drive-In, Limp Bizkit – qui immortalise le studio dans un morceau de sa première galette - et toute une colonie de groupes plus ou moins bons).
EYEWTKAS donc. quelques lettres derrière lesquelles se cache selon moi la perfection faite album. pour une idée du style et vous incitez à découvrir le groupe et cet album en particulier, je dirai que glassJAw fait dans le post/melodic hardcore. c’est vraiment pour donner une idée hein, parce que je trouve bien difficile de définir la musique de ce groupe (il faut dire aussi que je n'ai jamais été douée pour les étiquettes).

en tous cas, quelqu’un comme moi qui surkiffe Robbie Williams mais aussi Thursday, Lady Gaga ou encore Stupéflip ne devrait pas être déçu par glassJAw (ouais, j’aime bien les extrêmes... et écouter n'importe quoi aussi !). 
sérieusement, je veux croire que personne ne peut être déçu par glassJAw. lancez le premier morceau (Pretty Lush) : une puissante mâchoire de verre vous chope pour ne plus jamais vous lâcher, comme un satané pit bull affamé qui s’accrocherait a votre jambe. Pretty Lush et dès le départ, une voix unique, presque désagréable qui vous interpelle, celle de Daryl Palumbo l’homme fort de la bande. et cela durera tout le long de l’album. il vous emmènera très haut, très loin, pour vous plonger ensuite dans les ténèbres les plus noires. Palumbo ou la rage, la frustration et la colère envers le sexe faible. Palumbo ou la maladie de Crohn qui le ronge et qui marque cet album à chaque plage, tout comme elle marque l’évolution du groupe, instable avec de nombreuses annulations de tournées (la cover d’Everything... représente un boitier destiné à ranger les cachets du frontman pour une prise quotidienne).

au chant donc, vous savez qui. Justin Beck et Todd N. Weinstock pour les guitares, Manuel Carrero à la basse, et Sammy Siegler derrière le deuxième plus bel instrument du monde (la batterie, après la basse !). une bande de jeunes new-yorkais qui selon Ross Robinson, sont
"les nouveaux destructeurs post-millénaire de l'Adidas Rock".

la destruction...parlons-en. les cinq jeunes gens nous livrent ici un album furieusement énervé mais incroyablement mélodique. vous (je) ne pourrez pas vous empêcher de fredonner
Piano, morceau carrément rock, quand Babe vous vrillera le cerveau. comment parler de la musique complexe de glassJAw et de cet album unique ? une pause, la tempête. une envolée hystérique, une accalmie. vous éclairer davantage sur la richesse émotionnelle de leur son ? cet album vous donnera clairement le tournis. parfois, vous serez comme légèrement anesthésié (Her Middle Name Was Boom) mais cela ne durera pas bien longtemps. puis vous serez mal, la nausée, votre cœur dans la gorge (le titre Everything... laisse vraiment sur le carreau, tendu, crispé, au bord de l’agonie). vous manquerez d’air, essoufflé, mais finirez par vous apaiser (Motel of the White Locust, morceau en deux temps, dont le deuxième conclura l’album de façon très intimiste avec Palumbo au piano - les paroles rappellent la noirceur qui habite notre homme).

conclusion : des hauts, des bas, une musique en montagnes russes (LE tube
Siberian Kiss ou encore Lovebites And Razorlines). des tripes étalées sur la table, vomies de loin. la musique de glassJaw vous donnera violemment la chair de poule, pour peu que vous vous donniez la peine de vous laissez porter par son humeur changeante, bouleversante, instable. je ne souhaite pas vraiment la résumer davantage ni la limiter à la performance de Palumbo. pourtant, c'est lui qui me fait aimer ce groupe, c'est lui qui apporte ce tragique qui me plait tant.

une révélation pour moi, et ce à chaque écoute. une de ces rares claques qui vous laissent une trace profonde et ne vous quitte jamais.




14 avr. 2011


Rock en Seine, viiite !
les foo fighters sont normalement programmés le 26, fingers crossed ! 

(avec un peu de bol, deftones, interpol et les kills tomberont le 28...
bon allez, je vais pas être trop exigeante : je peux faire l'impasse sur les deftones, je les ai un peu vus 10 fois... !)



"we are not permanent, we're temporary, same old story"


et le 27 ?...  MARIAGE ! youhou !

[LISTENING TO : Rope, from the album Wasting light - FOO FIGHTERS]

12 avr. 2011



























première fois que je suis neuneu pour du maquillage - je veux dire à part quand je m'achète ma Terracotta Guerlain
(ou qu'on me l'offre).

ce magnifique Girl About Town AC0 par MAC, mon Dieu, ce qu'il sent bon ! j'ai envie de croquer dedans !
il est rose ! rose ! tout arrive dans ma vie !
et samedi soir, c'est soirée années 80/90. ça va péter ! 
et puis, comme le dit si bien la miss Moss, "une femme ne peut pas faire son entrée sans son rouge".

(le vernis durcisseur fortifiant lissant Sephora, on s'en tape, c'était juste pour la photo - smiley sourire)


[LISTENING TO : The ghost, from the album Turning down water for air - JAMES YUILL]






















































comme un bon bourbon

 











[LISTENING TO : Hater's Killah, from the album Hypnoflip invasion - STUPEFLIP]


11 avr. 2011

le site interactif du Musée Arménien de France est très beau, très agréable, mais toutes ces œuvres précieuses, tout ce trésor culturel... c'est tellement dommage de ne pouvoir visiter l'endroit, de ne pouvoir approcher ces peintures, ces bijoux, ces manuscrits, de ne pouvoir les observer de plus près encore. 
le MAF est fermé, depuis plus de 15 ans, sans date précise de réouverture. c'est tellement dommage. 

10 avr. 2011


il y a des mois de ça, un libanais charismatique, une famille sympa, chaleureuse, accueillante à mort, marrante, et la maman qui me sert un Ahweh Baïda à la fin du repas. la découverte ! et pourtant, il n'y a rien de plus con qu'un café blanc libanais (sans café). là, tout de suite, maintenant, ma tasse sous le nez, la  douce odeur de fleur d'oranger emplit mes narines, me fait du bien, comme le printemps, comme le soleil d'aujourd'hui. 
je viens de rencontrer un autre libanais, très jeune, très bavard. on a parlé beaucoup, du coup. il a ces propos sur les différences entre français et orientaux, ceux-là même que je peux tenir quand le sujet est abordé. on a aussi parlé cuisine, haha, j'ai connu ça, le coup de LA viande par personne, et tu as faim, dommage, pas de rab. 

(miss Sawaphi, si tu passes par là, un bisou à tes parents qui me gavent de viande rouge lors de mes excursions bordelaises. ta famille rocks ! vivement notre prochain 31 décembre !)

deuxième café blanc. 
à parler de tout ça, j'ai envie d'un mouhalabieh, maintenant.
c'est malin.














[LISTENING TO : La menuiserie, from the album Hypnoflip invasion - STUPEFLIP]




























[LISTENING TO : You are, from the album Skip the use - SKIP THE USE

life is but a dream

tiens, et si je me faisais une liste ? une wish-list, tiens ! mais une jolie liste, pas une liste Word, chiante. et même si mon anniversaire est encore loin, on s'en fout, j'ai envie.
enfin... si mes quelques lecteurs sont motivés, hein... ;)
(on peut toujours rêver, ça coûte pas un rond)
(n.b.: ma sœur, interdiction de m'offrir quoique ce soit ! bon, en même temps, t'as pas le temps de courir les boutiques en ce moment... :/)

[ÉDIT 10/04/11 : sauf aujourd'hui, trilogie maje/sandro/claudiepierlot, et donc, l'imprimé safari maje, la collection capsule vanessa traina pour maje, la collection maje toute entière, "oh my god" franchement pas terrible, pour pas dire carrément naze - aaah... j'adore quand une professionnelle de la profession pense pareil que moi. aaah... ma sœur, ton talent, ta culture, ta sensibilité... tu vas nous virer ces nœuds-nœuds à la noix - on se comprend - et tout cartonner  !
moi, je suis fière de toi !]




[LISTENING TO : Of me, from the album Skip the use - SKIP THE USE

8 avr. 2011




[LISTENING TO : Slutterhouse Blues, from the album Made in Dance - SLUTTERHOUSE

et puis...






(photos par Lara Zankoul, sur le facebook du groupe)






[LISTENING TO : Love lust, l'album bientôt ! - KING CHARLES]
(et son myspace aussi)

6 avr. 2011

j'avais déjà posté une photo de Skip the Use ici, de son chanteur Matt Bastard plus exactement. un mec aux tatouages de oufs et aux tablettes de chocolat en acier trempé, au look dément, mais surtout un mec qui, sur scène, carbure à 300 à l'heure. surexcité, nerveux, tendu, charismatique, à l'énergie plus que communicative, à la patate monstre. bien sûr, les mecs derrière lui tiennent le rythme, et pas qu'un peu (j'ai adoré le bassiste - et je dis pas ça parce qu'il a des dreadlocks).

tout ça pour dire que j'ai découvert le groupe en première partie de Mark Ronson et de son Business International, et j'ai passé ce soir là, une soirée terrible de bout en bout en compagnie de tous ces mecs (venus en nombre, malgré la présence d'une Rose Elinor Dougall hyper cute et d'une drôle d' MNDR au look totalement improbable).

incroyable de réaliser que je suivais déjà le groupe à l'époque, quand il s'appelait encore Carving ! "i wish i was underground to stick it on my face", aaah... j'avais tellement aimé le titre de cette chanson avant même de l'avoir écoutée. "Liza", un autre titre des punk-skateurs lillois énervés. quelle chouette cd vraiment, à l'époque où avec Alexboy-mon pote israélien-de Lambersart-de la rue des Martyrs, c'était à celui qui ferait découvrir le son le plus cool à l'autre. un jour, il m'a mis la galette des lillois déjantés dans les mains. et mes oreilles et ma tête et tout a adhéré.

Skip the Use, même combat. les punk skateurs de mes années étudiantes sont aujourd'hui plus rock. du rock qui donne envie de gueuler, avec et comme Matt B., du son qui fait jumper, qui fait danser. 

et le 27 avril, je suis à la Boule Noire, LA BOULE NOIRE, LES MECS ! pour m'éclater sur ÇA
comme disait Carving : yallah !


[ÉDIT 07/04/11 : j'ai reçu un mail juste après avoir posté cet article. je fais de la figuration sur le tournage de leur prochain clip. trop bon.]

5 avr. 2011

hier, dans le brouillard, à essayer de dormir, une ligne de paroles me reviens en tête. "nothing can compare to when you roll the dice and swear your love's for me". je sais pertinemment que c'est une chanson que j'ai écouté en boucle, et malgré son titre évident dans la phrase, impossible de remettre la main dessus, encore moins sur l'artiste.

alors première chose faite au réveil, heureuse de ne pas avoir oublié les lyrics, un petit tour sur google. et là, c'est le moment où j'ai poussé un grand "mais ouuuiii..." à haute voix devant mon ordinateur.


4 avr. 2011







j'ai fini de lire, tourner en rond, lire, essayer de dormir. il est bientôt sept heures du matin. exception faite de mon corps légèrement courbaturé, je profite de cette nuit blanche. et pour continuer sur la lancée de mon post précédent...


Armenian woman from Tiflis - Grigory Gagarin (1811-1893)



 An Armenian Woman - Charles-Zacharie Landelle (1821-1908)



Almeh flirting with an Armenian policeman, Cairo - Frederick Arthur Bridgman (1847-1928)



image of an Armenian women in a traditional dress - Edwin Munsell Bliss (1848-1919),
from the book Turkey and the Armenian atrocities (1896)


Cherilyn Sarkisian La Pierre, an Armenian-American woman - (1946-....)




Aghet (Catastrophe en arménien) à la une du magazine Nouvelles d'Arménie de ce mois ci. également et surtout, première diffusion du documentaire  le 20 avril prochain, sur arte. j'ai hâte. il faut parler de ce génocide, il faut diffuser tout ce qui est diffusable. publier tout ce qui est publiable. lire, se renseigner, je suis la première à ne pas maîtriser le sujet. je dois encore apprendre. bientôt le 24 avril. bientôt une projection du Fils du marchand d'olives à la Maison de la Culture, j'en reparlai, je posterai des photos, c'est certain. il faut faire tourner. largement. je ferai tourner ce que je peux. car aujourd'hui, la Turquie refuse toujours de reconnaître l'existence de ce grand massacre et qualifie les événements de 1915 de "prétendu, soi-disant génocide arménien". bientôt ce triste anniversaire, le centenaire de la première tragédie du vingtième siècle. cent ans de négationnisme.

Aghet, quelle affiche. ce regard me touche terriblement. plus je vieillis, et plus je crois en la beauté des femmes arméniennes. pas forcément évidente au premier coup d'œil. des trésors de beauté enfouis, à révéler. je regrette d'avoir toujours eu une image un peu négative de leur beauté. je creuse doucement et je croise parfois, au détour d'une photo, des regards comme celui-ci.  tôt ou tard, il faut que j'aille là-bas. en Turquie aussi, bien sûr. à Istanbul qui a vu naître mon père et parce que c'est Istanbul ! en Turquie, sur la terre des ancêtres de ma grand-mère Azad. 
Azad. j'espère avoir un enfant un jour, j'espère de tout mon cœur pouvoir l'appeler Azad. j'ai rarement été fixée sur une idée comme ça. je la lâcherai pas.

j'ai envie de revoir Screamers, aussi. le concert de System of a Down approche, avec peut-être du drapeau rouge-bleu-orange dans le public. peut-être aurons-nous droit à Arto, ce Der Voghormia revisité par Arto Tunçboyacıyan (chant religieux qui, comme tous les chants arméniens, donne envie de chialer, même quand on ne comprend rien de ce que le prêtre célèbre, loue, chante).

je regrette de m'y prendre si tard. de découvrir mon arménité à l'âge d'être maman, alors que j'avais les clefs en main à huit, dix, douze ans. et que je n'avais qu'à continuer mon petit chemin entre cours de danse avec Hasmig*, colonies de vacances à Bellefontaine, et cours de langue avec Archalouïs**. il vaut mieux tard que jamais, c'est vrai. mais si je pouvais avancer rapidos les aiguilles des montres et sauter des mois sur les calendriers, histoire d'être à l'heure de parler fluently, je serai quand même vachement heureuse. à ce jour, l'alphabet de Mesrop  Machtots est au moins maîtrisé.

purée, j'avais pas prévu d'écrire un post aussi long. et j'avais pas prévu de raconter ma vie sur ce blog non plus. 

conclusion : Hayastan*** power


*j'ai appris il n'y a pas longtemps que ce prénom signifiait Jasmin.
** Louïs veut dire lumière, et je me surprends à aimer certains vieux prénoms !
*** Arménie en... arménien ! (pour ceux du fond...) 


3 avr. 2011














des fois, je me demande vraiment ce que j'attends pour voir ce genre de classique. du Martin Scorsese avec un immense De Niro, un incroyable Joe Pesci, une magnifique Cathy Moriarty.
je pense tout de suite à Apocalypse Now, à Freaks, à Citizen Kane,  Easy Rider ou  bien encore Scarface. tous à voir et revoir et que je n'ai pas encore vus. vraiment, des fois, je me demande ce que j'attends. "le déluge" me répondrait ma nièce (smiley qui sourit).

et sinon, je vois des arméniens partout. Raging Bull est dédié à la mémoire d'un certain Haig P. Manoogian, professeur de Scorsese à NYU.  si ça continue, bientôt un Armenian Hall of Fame sur ce blog (genre, on m'attends pour ça... un arménien - forcément - a déjà dressé une liste de nos meilleurs talents quelque part !)


[LISTENING TO : Crying Lightning, from the album Humbug - ARCTIC MONKEYS]
je me souviens avoir écrit quelques lignes sur l'Élysée Montmartre, je cherche dans les recoins poussiéreux de mon disque dur, parmi les articles que j'ai pu proposer sur mon secteur de cœur (RCK, parano.be, la grande époque), le voilà, c'était en 2008.
aujourd'hui et trois ans plus tard, cette salle est menacée et ça me fout chaque jour un peu plus les boules. incendie de merde.  je ne veux pas que cette salle disparaisse ! (et dire que je devais me faire ma première "We are" ce 1er avril...)



[Others] Lieu mythique : L’Elysée Montmartre
Proposé par Reptilia-45734 le 14/07/2008, Validé par 13655  
(nous sommes tous des numéros pour le grand Ordinateur)
(mes toutes petites remarques 2011 en gras, l'article date un peu)


Rockeurs !

Parler de l’Élysée Montmartre, salle mythique parisienne sans quelques mots sur Garance Productions, ce serait comme, je ne sais pas moi… garder un pot de Nutella plus de deux heures sans le massacrer : impossible ! (il y a des choses qui ne changent pas, haha !, enfin, quelle intro de merde, tout de même !)

Garance produit des spectacles depuis presque trois décennies et devient propriétaire de la salle en 1988. Depuis sa création en 1979, la boite est connue pour produire des artistes venant de tous horizons, de l’électro au reggae, de la pop acidulée au métal le plus dur. C’est tout de même le reggae qui l’a fait connaitre avec le Garance Reggae Festival, incontournable pour les amateurs du genre (plus de 15 éditions déjà).

La salle Élysée Montmartre, pour le côté historique, existe depuis 200 ans et tient toujours debout malgré sa façade unique et fatiguée. Celle-ci est d’ailleurs inscrite dans l’Inventaire des Monuments historiques et c’est Monsieur Tour Eiffel himself qui a conçu la structure métallique de la salle. Proche du Sacré Cœur, elle a vu naitre en ses murs Le French Cancan, et a vu passer  Émile Zola ou bien encore Toulouse-Lautrec. Un lieu 100% français donc, et je dirai même véritablement parisien, incontournable pour tout amateur de bon son qui se respecte.

Personnellement et depuis mes 15 ans, c’est dans cette salle que j’ai pu assister à certains de mes meilleurs concerts. Il y a quelques mois encore, le monstrueux concert d’Infectious Grooves a fait trembler le sol de l’Élysée depuis sa première partie - Fishbone - jusqu’au dernier morceau du rappel infectieux.  (avril 2008, avec mon lillois préféré, Manu si tu passes par là... ;))

Toujours en ce qui me concerne, c’est à l’Élysée Montmartre que j’ai pu écouter le son enfumé de Cypress Hill, l’emo des Lostprophets, et le rock très anglais de Reef, mon amour adolescent. J’y ai aussi pu admirer le déhanché de Josh Homme, et le jeu incroyable du batteur des Qotsa, et ça vaut son pesant de cacahuètes, mes amis. Une programmation toujours originale, des soirées bien souvent rock’n’roll (la Sabotage Rock Party de Oui FM (m’)a longtemps fait danser les parisiens ici), des artistes confirmés ou peu connus et bien sûr un son de qualité (pour ne rien gâcher). Tous les éléments réunis pour nous plaire et nous faire vivre de grands moments musicaux. (Cypress Hill, aaah, complètement défoncée que j'étais à la fin du concert avec toute cette fumette passive. et quelle claque, merde ! c'était le Cypress Hill de Temples of Boom, de Black Sunday ! putain, je me rends compte que j'ai quand même vécu de sacrés concerts dans ma vie - *bonheur*)

Les rockeurs que j’ai la chance de rencontrer et avec qui ça tchatche musique sont unanimes. Il n’est pas rare de parler de cette salle avec des étoiles dans les yeux. Elle est pour beaucoup  la meilleure salle parisienne. Sa voisine La Cigale n’est pas dégueulasse, certes, mais n’a pas ce charme ancien, ces piliers, ce plafond riche, ces murs qui ont vu défiler les époques et l’histoire de la ville, les époques et l'histoire de la musique underground. Sa toute petite voisine et petite soeur La Boule Noire est également tout à fait charmante, mais ne peut rivaliser niveau capacité : l’Élysée accueille 1200 personnes quand la Boule Noire ne peut en recevoir que 300 (selon les sources).

Dans l’agenda des mois à venir : un concert de soutien à la cause tibétaine, le Wu-Tang Clan, Nneka, Alain Bashung, Millencolin, les Wombats ou encore DJ Zebra pour ses mixs (bien mal foutus à mon goût). De la diversité, vous dis-je ! (oublions ce petit paragraphe...)

Une salle attachante et unique au possible.
Vous connaissez ? (et là, un petit paquet de paranoïaques répliquaient... le bon vieux temps d'RCK, quoi...)


souvenirs, souvenirs...























 

croisons maintenant les doigts pour une reconstruction, et si reconstruction, pour qu'elle soit tout à fait dans l'esprit de la salle que nous avons tous connue. soutien à Garance Prod. et big up à tous ceux qui ont fait de cet endroit un lieu magique !

2 avr. 2011


I'm petrified of emptiness a lot of signs of loneliness











Dylan Rieder, régal pour les yeux, pendant que je m'explose un paquet de Kinder (la boîte de 16 bâtonnets, bien sûr).
petit moment de bonheur.


[EDIT 03/04/11 -  midi : il ne me reste plus que 2 malheureux bâtonnets !]


[LISTENING TO : the Soul Kitchen OST]

1 avr. 2011










pratiquement toute la Soul Kitchen de Fatih Akin résumée dans cette seule image.
un restaurant, du bordel (c'est la fin de soirée, le matin), de la danse, des sourires, de la musique ! ce film est complètement, complètement jouissif. et je crois que je l'aime tant car il possède ce côté oriental unique, qui me rappelle un peu mes origines, bien que je ne sois ni turque ni grecque (mais pas bien loin). 

le thé à la menthe chez le médecin rebouteux, les deux frères qui dansent sur de la musique grecque, Ilias (celui avec la croix en or balèze) jamais sans son komboloï,  la cuisine qui sent bon la méditerranée (j'aurai jamais cru rêver d'aubergines), cette générosité tout à fait grecque dans la relation Zinos-Socrate, le vice d'Ilias,  le charme d'Ilias malgré son côté lourdingue, tout ça me renvoie à cet esprit oriental. et me rappelle ma Grèce (et ce garçon, mon Ilias au prénom si grec, mon Spyros).

ce film m'a une fois de plus foutu le smile, et ce soir, j'étais franchement preneuse.
(je l'ai revu en VF, c'est pour dire !).
et sinon, MusicMe, Deezer and co sont vos amis pour vous mettre la bande-son dans les oreilles, il y a de la soul, bien sûr, et du grec, go !

et donc, c'est confirmé, une fois que je maîtrise ma langue d'origine, j'attaque le grec. avec l'anglais et l'hébreu, sûrement l'une des plus belles langues au monde pour moi. et pour converser avec un dieu grec autour d'un café glacé et d'un énorme baklava, et bien, il faut ce qu'il faut !

[LISTENING TO : Manolis o Hasiklis, from the Soul Kitchen OST - SHANTEL]