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14 avr. 2012

whirl

23h59. faudrait peut-être cracher ce putain de mot ici. je ne sais pas. c'est en boucle dans ma tête. j'ai repensé à lui, à cet autre lui, à l'Iscom, quatre années dans cette école et peu de souvenirs. quelques têtes. sur facebook, bébés et mariages en série. qu'est-ce qui a cloché ? j'ai repensé à cette soirée, dans le salon de ma mère, avec mon laptop, et cette photo, cette unique photo. est-ce que ça a été ça, le déclencheur ? y a t-il seulement eu un élément déclencheur ? je me trouve tellement idiote à écrire ces lignes ici. quel délire, ce truc narcissique à la con, facebook et compagnie, mes lecteurs ne sont même pas tous français, qu'y a t-il à comprendre ici ? et je me mets à instagram. , sérieusement, je me prends pour qui ? et cet hurricane diary, tu parles d'un hurricane diary. j'aurai peut-être pu être blogueuse, je veux dire, une vraie bloqueuse, percutante, calée, admirée, stalkée, j'aurai pu être une véritable attachée de presse dans un putain de bureau de style international, j'aurai pu me créer un putain de réseau, percer dans le milieu de la musique, de la mode, faire mon trou à la télévision, chez Thierry Ardisson and co. seulement, il faut bien que je me trimballe tout mon bordel. c'est mon lot moisi, mon jackpot pourri. je pourrai être plus malchanceuse, ceci dit. je pourrai être vraiment, réellement malchanceuse. ce putain de chemin est juste plein de méandres, il est 00h09. 2k12, je dois faire mes preuves. mais je m'use si vite. je m'excite si vite. je parle fort si vite. je m'énerve si vite. je réagis mal si vite. comme une enfant, si vite. capricieuse. je vais trop vite, si vite. et puis l'encéphalogramme carrément plat. j'ai aussi repensé à cette soirée à écouter cette putain de chanson de Thursday, repeat 1 dans mon casque, si fort, en sachant pertinemment qu'il n'entendrait rien, mais avec ce putain de tout petit espoir à la con. j'ai repensé à ces larmes, le matin, dans ce quartier parisien qui me manque aujourd'hui. je repensé à celles et ceux qui m'ont donné une chance. paniquer. bousiller. j'ai repensé à des trucs qui n'en valent pas la peine. j'ai des images qui n'ont pas lieu d'être. je comprends pas pourquoi ça revient. et cette tendance au passéisme me casse les noix. 

j'imagine que ce n'est que ça : mes rares repères qui me font défaut depuis quelques jours. je ne sais pas bien pourquoi j'y pense tant. 
j'ai envie d'un Starbucks dans l'herbe du parc de Bercy, et peut-être d'un ciné aux Halles. d'un déjeuner chez Prosper, et d'un café au Père Tranquille. c'est drôle comme tout est plus agréable avec la distance. et pourtant, Dieu sait à quel point la laideur parisienne m'était devenue insupportable sur la fin.

quelques bruits dans cette maison qui est la mienne aujourd'hui. 
j'ai eu si peur, cette première nuit.

la peur.


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